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Interview Les maternelles 20 mars 2019
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Béatrice Copper -Royer intervenait sur le plateau des maternelles sur la place des grands parents dans la famille

Internet: Culture et communication

Pouvez-vous expliquer les buts principaux de l’association E-enfance ?

 

Les buts de l’association E-enfance sont principalement de mobiliser, les adultes, les pouvoirs publics ainsi que les opérateurs téléphoniques sur les risques que représentent l’utilisation d’Internet pour des enfants qui navique seuls et sans protection.

 

A quels types de dangers sont généralement exposés les enfants qui naviguent seuls sur Internet ?

 

Les principaux dangers que peuvent rencontrer les enfants sur Internet sont des rencontres sur les chats par exemple, avec des pédophiles , des personnes malveillantes… Mais aussi la vision d’images pornographiques qui sont en quantité très importante sur le Net.

 

Quelles peuvent être les conséquences sur un enfant qui assistent à des scènes de violence ou des images inappropriées ?

 

Les conséquences sur un enfant qui est soumis à la vision d’images inappropriées ou de scènes violentes sont des signes d’excitation, d’anxiété, de replis car il s’agit d’un domaine dans lequel l’enfant n’a pas de représentation psychique. Ces images ont un effet « sidérant » pour lui.

 

Quelles sont les caractéristiques d’un site dit violent ?

 

Ce sont des sites qui publient par exemple des images pornographiques, des video ou images montrant des enfants impliqués dans des scènes de guerre utilisant des armes par exemple.

 

La loi peut-elle interdire ce genre de publication ?

 

De nombreux sites sont contrôlés par des services spécialisés de la police. Toutefois on constate que les utilisateurs malintentionnés ont très souvent une bonne maîtrise de la technologie.

 

Quels moyens efficaces les parents peuvent-ils employer pour éviter ce danger ?

 

La première mesure à prendre est de ne pas installer d’ordinateur dans la chambre des enfants en bas âge, il fait le mettre dans une pièce familiale ce qui permet d’avoir un regard sur les activités de l’enfant. Ensuite, il faut parler aux enfants dialoguer, leur expliquer qu’il existe des choses « toxiques » sur internet. On peut instaurer des règles de jeu à suivre pour les enfants car Internet est un outil puissant pour les enfants dont ils ne trouvent pas tout seul le mode d’emploi. Il faut aussi leur interdire clairement les sites pornographiques et tout ce qui s’y rattache.

Le jour où les enfants s'en vont

Parent-Solo : Vous êtes psychologue clinicienne à Paris, auteur de différents livres dont le dernier est consacré au départ des enfants, "Le jour où les enfants s'en vont". Pour les parents solos, jusqu'où la "dimension sacrificielle de l'investissement affectif" peut-elle aller?

 

Le parent qui a élevé seul un enfant y a inévitablement passé beaucoup de temps. Le poids de la responsabilité, non partagée, a pesé sur ses épaules, il a donc pu avoir le sentiment de sacrifier ses propres besoins, ses propres désirs, pour répondre à celui des enfants.

 

P.S. : Côté jeunes adultes, le moment du départ de la maison familiale "peut donner lieu à un rebond de tendresse" dû à "l'idée de la vieillesse des parents, de leur mortalité" : n'est-ce pas paradoxal ? 

 

Il y a toujours de l’ambivalence dans ces moments là. Et puis l’idée que le départ est à portée de mains soulage l’angoisse de ne pas pouvoir « défusionner ». Donc il y a moins de risques à exprimer sa tendresse.

 

P.S. : Les mères restent souvent trop présentes après le départ des enfants au risque de se faire durement rembarrer : comme le dit Freud, faut-il "en tant que femme (mère) être prête à tous les sacrifices, récompensés par l'ingratitude" ? Et peut-on y être préparée ?

 

Je crois que plus on s’y prépare tôt, plus on a conscience que l’on ne sera jamais vraiment dans une logique du donnant/donnant, mieux on se portera !

 

P.S. : Finalement, il est souvent constaté que lorsque les enfants reviennent vivre chez leurs parents - souvent pour des raisons économiques - les parents peuvent le vivre comme une contrainte :

"le temps de l'enfance était bel et bien terminé" ?

 

Ce n’est pas étonnant. Les parents se faont alors du souci pour leurs enfants qui eux-mêmes ne vivent pas très bien ce retour en famille. Tout le monde sent que ce n’est plus le moment. On est dans une cohabitation « obligée » qui n’est pas confortable.

 

P.S. : Accepter que se tourne la page de l'enfance, pour un parent, peut l'amener à vivre un passage dépressif : quels sont les signes avant-coureurs ?

 

Le départ des enfants peut en effet parfois donner lieu à une vraie réaction dépressive. Il ne s’agit plus d’un coup de blues passager, mais d’un état de tristesse qui s’installe dans la durée, avec les troubles associés : troubles du sommeil, grande fatigue, difficulté à se projeter dans l’avenir, sentiment d’inutilité…il faut alors consulter.

 

P.S. : Pour les enfants de parents séparés habitués aux "allers-retours", ils peuvent quitter leur mère pour vivre chez leur père, au moment d'aller faire des études par exemple : finalement,

le départ n'est-il pas plus facile dans ces cas là ?

 

En réalité il s’agit de faux départ pour le jeune, qui change de maison et de mode de vie, mais reste dans un milieu familial sans prendre son envol. Je ne suis pas sûr que cela le prépare au vrai départ. 

 

P.S. : Peut-on trouver le bon équilibre "savoir être à la fois proche mais pas trop, présent mais pas étouffant" ? Vous attirez l'attention sur les risques que fait courir une mère dépressive face au départ de son enfant ; ce dernier développant alors une "culpabilité mortifère". C'est très fort ?

 

Heureusement la plupart du temps on trouve une nouvelle distance et chacun y trouve son compte. C’est très agréable pour les parents d’avoir des liens avec de jeunes adultes. Ils enrichissent leur vie de leurs propres expériences. C’est un vrai cadeau !

 

P.S. : Comment expliquez-vous que le départ des enfants fasse réapparaitre d'anciennes blessures que l'on croyait cicatrisées liées au divorce ?

 

Le départ des enfants est une épreuve de séparation, tout à fait normale et prévisible, mais comme toute épreuve de séparation elle va réactiver avec plus ou moins de force, d’anciennes blessures liées à des ruptures, Divorce, deuil, sont des épreuves de séparation, plus ou moins bien surmontées. Moins elles le seront, plus elles risquent d’être réactivées.

 

P.S. : Sur notre site, www.parent-solo.fr, les mamans et les papas seuls sont souvent très accaparés par leurs enfants ; pour positiver, le - difficile - départ des enfants peut aussi leur ouvrir "une fenêtre sur le monde" et un épanouissement personnel souvent occulté ?

 

Il faut bien sûr se réjouir, et beaucoup de parents s’en réjouissent d’ailleurs, du temps libéré par le départ des enfants. Ce temps peut être utilisé pour soi. C’est le moment de réfléchir à « qu’est ce qui nous ferait du bien »!

Parents-solo.fr

ÊTRE ADO AUJOURD'HUI

C’est une chance pour les Clefs de l’école de passer un moment avec cette spécialiste de l’enfant et de l’adolescent et nous en profitons pour lui poser toutes les questions que les parents nous posent…

 

VOUS AVEZ BEAUCOUP TRAVAILLÉ SUR LA GRANDE ENFANCE, LES 8-12 ANS, NOTAMMENT POUR INSISTER SUR L’IDÉE QU’IL FAUT LAISSER LES ENFANTS ÊTRE DES ENFANTS AU MOINS JUSQU’À 12 ANS. POURQUOI EST-CE SI IMPORTANT ?

On est à une époque où tout s’accélère. Les enfants sont débrouillards, vifs. La vivacité s’est développée notamment grâce à internet.  Les enfants sont aussi très stimulés par leurs parents qui ont le souci de leur épanouissement intellectuel mais sur le plan psycho-affectif ils ne sont pas en avance. Il y a un décalage. On se leurre sur leur maturité affective. Les émotions ne suivent pas forcément.

Il faut être vigilants : ils ont besoin de la protection des parents et d’une transmission des valeurs parentales qui est encore très bien accueillie à cet âge là. C’est le moment où les parents ne doivent pas hésiter à faire passer les messages parce qu’ils vont être entendus. Les enfants gardent de l’enthousiasme par rapport à ce que les parents leur proposent.  

 

COMMENT SAIT-ON QUE SON ENFANT DEVIENT UN ADO ?  

C'est au moment de la puberté qui déclenche des mutations corporelles, physiologiques et vont imposer un ré-aménagement des liens aux figures parentales de l’enfance. Elle est aussi dominée par la recherche d’une nouvelle identité sexuée qui ne se fait pas sans tourment. L'adolescent subit ces changements qui s’imposent à lui, qu’il ne contrôle pas. Il doit nécessairement quitter l’enfance et tout ce qui en lien avec elle. 

On a parfois du mal à reconnaître l’enfant qu’il était quelques mois plus tôt ! Il prend 10 cm, a la voix qui change, la poitrine qui pousse pour les filles. Les adolescents s’enferment dans la salle de bains, ou dans leur chambre, ils font preuve d’un peu d’insolence, commencent à tenir tête, claquent les portes… Ce sont des comportements  un peu opposants. C’est évidemment plus ou moins fort selon les individus …

Il faut avoir du discernement en tant que parent. Il ne sert à  rien de tout dramatiser. Mais il faut que l’adolescent trouve une limite. Il a besoin de sentir des parents résistants. Surtout ne pas lui dire « tu me fais de la peine » pour ne pas rentrer dans un discours culpabilisant mais lui dire simplement qu’on est pas d’accord. 

 

ET C’EST QUOI ÊTRE UN ADO AUJOURD’HUI ? PAR RAPPORT À LA GÉNÉRATION D’AVANT ? 

UNE CONSTANCE 

 

La recherche d’identité, la construction d’une identité sexuée. Tout d’un coup ce corps sexué leur impose de faire des choix et un rapport aux autres différent (le désir, le désir de l’autre… ), le réaménagement des liens aux parents.

L’apparition d’internet et des réseaux sociaux. Leur place importante a donné aux enfants des habitudes de communication inédits. Elle a renforcé considérablement les liens intra-générationnel. Ils communiquent mille fois plus qu’avant, ils sont non stop entre eux. Et cela a réduit la communication entre les générations, dans la famille notamment.

La communication via internet ne va pas forcément améliorer la communication dans la réalité. Des enfants qui ont une grosse timidité, peuvent être beaucoup sur les réseaux sociaux mais ne sont pas plus aptes pour autant dans une cour de récré à créer du lien.

 

Le harcèlement s’est renforcé les dernières années notamment par les réseaux. Internet fait tomber les inhibitions. Internet donne libre cours à la part d’agressivité à l’intérieur de l’adolescent.

Il y aussi la question de l’accès à la pornographie qui les excite et leur donne une vision dure et triste de la sexualité.

Il ne faut pas fermer les yeux. Au collège, en famille il faut leur en parler. Les parents tombent des nues !

Les parents doivent parler de sexualité à leurs enfants qui sont en fait peu informés. Les cours à l’école donnent la « technique », le côté mécanique ; mais que savent-ils de ce qu’est le désir ? le respect de l’autre ? Il faut leur dire qu’on n’est pas d’accord avec l’image que la pornographie véhicule, que ce n’est pas ce qu’ils vont vivre, ce n’est pas ce que veulent les filles…. 

Je ne trouve pas raisonnable qu’un enfant de 10 ans ait un smartphone avec un accès sans contrôle parental. Les parents doivent jouer un rôle d’interdit tout en leur donnant des perspectives : « Tu l’auras un jour mais aujourd’hui je veux savoir ce que tu fais car mon rôle est de te protéger … ». 

 

LES JEUX VIDÉOS, L’USAGE D’INTERNET, QUELS CONSEILS DONNER AUX FAMILLES DONT LES ENFANTS, SOUVENT DES GARÇONS, PASSENT TROP DE TEMPS SUR LES ÉCRANS ? 

 

Les jeux vidéos sont chronophages. Les enfants sont incapables de se limiter par eux mêmes. Là aussi il faut poser des limites raisonnables. (15 min c’est trop peu et cela n’a aucun intérêt mais ne pas les laisser toute la journée non plus).

Il faut faire attention à l’âge aussi. Les limites d’âge ne sont pas respectées. Or, l’interdiction n’est pas là par hasard. Les jeux sont parfois violents avec des scénarios très sombres ou la transgression à force de loi !

C’est une donne supplémentaire et pas la moindre. C’est vrai que c’est fatiguant pour les parents. Il faut encore se battre alors qu’on rentre le soir après une longue journée de travail. Mais il faut vivre avec son temps et gérer cette donne supplémentaire.

Je ne suis pas pour supprimer complètement non plus l’accès à ces jeux, à internet mais apprendre à ses enfants à en avoir un usage intelligent. Dans les cas les plus extrêmes, on peut proposer une période de sevrage des jeux vidéos, comme pour une addiction. Ça les calme un moment. 

 

À QUI LES ENSEIGNANTS PEUVENT-ILS ADRESSER LES FAMILLES QUAND LES PARENTS SEMBLENT DÉSARMÉS ? QUI LES FAMILLES PEUVENT-ELLES CONTACTER?

 

Un site : http://www.e-enfance.org

Un téléphone : 0800 200 000

Cette association a pour mission de permettre aux enfants et aux adolescents de se servir d’internet avec sécurité. Nous y répondons aux questions des parents. Nous intervenons aussi dans les écoles. 

 

ON LES POUSSE À L’AUTONOMIE AU COLLÈGE. JUSQU’À QUAND UN PARENT DOIT-IL ACCOMPAGNER SON ENFANT, L’AIDER ? 

 

Je crois qu’il y a moment qu’il ne faut pas rater. Le 1er trimestre de la 6ème doit être très accompagné pour aider l’enfant à s’organiser puis ensuite laissez le peu à peu… Ne pas croire que parce qu’il est au collège, il se débrouille.

Et puis ensuite, cela dépend des enfants, de leur plaisir au travail et à la réussite. Mais jusqu’à la fin du collège, les parents doivent être vigilants.

Au lycée, les adolescents doivent se prendre en charge. Mais là encore, il est important de surveiller. Le décrochage scolaire est un symptôme par exemple. 

 

ON DIT SOUVENT QUE LE SYSTÈME SCOLAIRE FRANÇAIS EST PEU ENCOURAGEANT ET PEU VALORISANT. COMMENT FAIRE À LA MAISON POUR CONTRE BALANCER ? COMMENT LES AIDER À LUTTER CONTRE LE STRESS ? 

 

En fait, les parents sont très obsédés par les notes. Il faut relativiser ! Essayer de fixer un cadre cohérent : lui interdire le téléphone quand il travaille (pour créer un environnement propice à la concentration et au travail) et ne pas rajouter de l’anxiété à l’anxiété si ça ne marche pas.

Les parents doivent prendre les choses sérieusement mais en essayant de taire leur angoisse et leurs projections. Le stress scolaire a beaucoup augmenté parce que les parents se disent que la conjoncture n’est pas top…. 

Mais je leur dis souvent que pour un ado : l’avenir c’est demain matin !

Les projections sont anxiogènes, c’est une façon de contrôler la situation mais on ne contrôle rien en fait. 

Et ne pas oublier d’encourager les progrès même infimes, valoriser les succès et les qualités qu’ils ont par ailleurs leur prouverait que l’on n’a pas perdu de vue qu’ils peuvent évoluer et ne sont pas que des élèves !

 

QU’EST-CE QUI SE PASSE À L’ADOLESCENCE QUI FAIT QUE TOUT À COUP LES ENFANTS NE TRAVAILLENT PLUS ? 

 

C’est parfois un souci au niveau de la puberté. Elle peut leur prendre pas mal d’énergie. Et ils ont d’autres choses en tête…

C’est un moment aussi où les enfants doués ne réussissent plus sans travailler. On parle d’effondrement narcissique. Ils doivent tout à coup se confronter à l’échec ; alors ils préfèrent se saborder. Ainsi, ils savent pourquoi ils ratent.

Il faut alors vraiment leur montrer qu’ils ne sont pas devenus plus bêtes mais qu’au lycée,  il faut travailler. Ce sont parfois des enfants un peu idéalisés et leur résistance à la frustration n’est pas bonne. Il faut rassurer parce qu’ils sont à ce moment là en détresse. Il faut les rattraper, les rassurer, comprendre, faire le point. C’est parfois le moment de se faire aider…

Il faudrait restaurer la confiance des enfants, en ne les idéalisant pas mais en leur donnant des objectifs réalisables leur permettant de percevoir leur capacité de réussite. 

 

ET COMMENT STIMULER SON ENFANT QUI NE VEUT PLUS TRAVAILLER ? COMMENT NE PAS RENTRER EN CONFLIT AVEC LUI ? 

 

Il faut faire un état des lieux et proposer une réponse individuelle :

  • Est-ce que la barre est trop haute ?

  • Est-ce qu’il est habitué à réussir sans rien faire ?

  • A-t-il d’autres soucis (peine de cœur …) 

Leur montrer aussi que parfois dans la vie on a pas le choix.

Pour les petits, vous pouvez essayer de leur dire « ok, tu ne fais pas ton travail mais c’est toi qui va l’expliquer à la maîtresse ; c’est ton truc à toi… ». 

LA PHOBIE SCOLAIRE SEMBLE SE DÉVELOPPER ? POURQUOI ? ET COMMENT Y REMÉDIER ?

 

C’est très compliqué. Il y en a plus qu’avant c’est vrai. L’enfant est plus adulé parfois et cela construit un narcissisme fragile. Alors le risque de frustration est fort à l’école et à la moindre contrariété, l’enfant se bloque. Ce sont des conduites d’évitement qui sont massives. Le parent lui, au tout début, doit être rassurant et ferme : « Je comprends mais tu y vas quand même »... Et puis, si cela ne s’améliore pas, il ne faut pas hésiter à se faire aider. 

 

LES PETITS TRAVAILLENT POUR FAIRE PLAISIR À LA MAÎTRESSE, À LEURS PARENTS… MAIS À L’ADOLESCENCE, ÇA NE MARCHE PLUS. ALORS QU’EST-CE QUI MARCHE ? 

 

Il y a des enfants plus affectifs que d’autres. On travaille davantage pour un prof qu’on aime, c’est assez humain. Alors que pour un prof qu’on n’aime pas…

Il faut leur montrer qu’ils travaillent pour autre chose : pour eux, pour être tranquille... 

 

COMMENT EST VÉCUE L’ORIENTATION PAR LES ENFANTS EN 3ÈME ?

 

Elle est souvent très mal vécue par les parents ; et ils ont tort. C’est au système français d’ouvrir davantage l’université, de faire des efforts pour que cette orientation ne soit pas mal perçue.

Les enfants le vivent bien si les parents le vivent bien. Et il est vraiment préférable de réussir dans une section que de ramer dans une autre. 

 

3 CLEFS D’ÉDUCATION QUAND ON A UN ADO ? 

  •  

  • Poser un cadre clair ( par rapport aux écrans… )

  • Ne pas leur parler de l’école toute la journée. Les enfants sont asphyxiés par les questions sur les notes notamment.

  • En cas de difficulté, au lieu d’ajouter de l’anxiété à l’anxiété, faire un état des lieux sérieux : prendre rendez-vous avec les professeurs ; un spécialiste…et chercher à comprendre ce qui se passe. 

 

3 OUVRAGES À NOUS RECOMMANDER ? 

 

3 auteurs plutôt :

Daniel Marcelli

Professeur à la faculté de médecine et chef du service de psychiatrie infanto-juvénile du CHU de Poitiers, Daniel Marcelli a publié une dizaine d'ouvrages, notamment La Santé des adolescents(1997, ouvrage collectif), Adolescence et psychopathologie (1999), Tracas d'Ados, Soucis de Parents (2002).

Alain Braconnier

Alain Braconnier, psychologue, psychiatre, ancien directeur de l'Association de santé mentale du XIIIe arrondissement de Paris, consultant au CHU Pitié-Salpêtrière, professeur émérite de l'École de psychologues praticiens. Il est l'auteur de grands succès comme Mère et fils , Les Filles et les Pères , ou encore Petit ou grand anxieux ? , Optimiste .

Annie Birraux

Puisqu’il faut bien quitter l’enfance. Parce qu'il faut bien quitter l'enfance pour vivre sa vie ; parce que grandir c'est, à tous les âges de la vie, toujours apprendre à se séparer de quelqu'un ou de quelque chose...

Lesclefsdelecole.com 

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